La fiction, reprogrammation hallucinée du réel
Tout comme le rêve n’est pas un prolongement linéaire de la conscience, la fiction n’est pas un prolongement linéaire du réel. Elle est par nature productrice de décalages de sens, de mise à distance, de condensation, de frictions, de tensions, de questionnements, de désirs, de potentiels. On peut poser l’hypothèse que, tout comme le rêve, elle ne se contente pas d’halluciner le réel, elle le reprogramme.