Prisonniers volontaires du rêve américain
Essai
Stéphane Degoutin
400 pages. 300 illustrations N&B et couleur. Ed. de la Villette, 2006.

Sommaire / Revue de presse

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Présentation de l'éditeur
Longtemps un épiphénomène, les gated communities – enclaves résidentielles privées protégées par des murs ou grilles et à l’entrée réservée aux seuls résidents ou leurs invités- prospèrent dans le monde entier. Elles ne relèvent plus d’une aberration urbaine ou de simples « ghettos pour riches » mais incarnent l’aboutissement d’une évolution, peut-être inexorable, de la ville contemporaine où la mixité et l’hétérotopie deviennent l’exception. L’ouvrage éclaire les conditions d’apparition du phénomène. Dans l’environnement incertain des mégapoles où tout est démesuré, sans qualité, et l’habitant un être nomade, le salut apparaît dans de petites communautés homogènes, où la réminiscence du village le dispute au modèle du parc à thèmes.


Sommaire

Préface par Thierry Paquot

Introduction : la ville après l’espace public

1. Gated communities aux États-Unis
2. Gated communities à travers le monde
3. Un phénomène de masse
4. Antécédents historiques
5. Homeowner associations
6. Marketing et ségrégation
7. « Wallification »
8. Maisons-mégapoles
9. Los Angeles sans lumière
10. Vulnérabilité et réconfort
11. Communautés et American dream
12. Immigration, esclavage, ségrégation, ghettos
13. À citoyens nomades, villes jetables
14. Los Angeles : le refus de la ville moderne
15. Automobiles
16. No-go areas vs Nogoland
17. Prisonniers volontaires et prisonniers involontaires
18. The geography of everywhere
19. « Privatisation » de l’espace public
20. Parcs d’attractions
21. Micromégapoles

Conclusion : la logique du système urbain privé